Le 27 janvier est la Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah et de prévention des crimes contre l’humanité.
La Shoah, crimes sans nom et sans nombre qui pèsent de nos jours encore sur des destins individuels et des lignées familiales, comme en témoignent les descendants des "Lebensborn", une réalité moins connue que celle des camps et pourtant autrement destructrice, née du même esprit fanatique, aveugle, malade.
Quand on sait l'impact transgénérationnel des secrets de famille, combien d'identités perturbées, combien de culpabilités et de haines inconscientes payent encore à notre époque les héritiers de ce passé sous scellés ?
Mais la Shoah, ce sont aussi des héros, tel Schindler mis en lumière par le cinéma ou, plus récemment, Winston qui a lui aussi fait l'objet d'un film en 2024 ("One life", avec Anthony Hopkins dans le rôle principal).
L'être humain est capable du pire comme du meilleur, et je me demande souvent, en toute honnêteté, de quel côté j'aurais été si, comme dans la chanson de Goldman, j'étais "née en 17 à Leidenstadt"... Et vous ?