Publié le 27 Octobre 2014 par *Sylvie Ptitsa*

Atelier de conte, lecture et jeu autour des monstres

Atelier de conte, lecture et jeu

sur le thème des MONsTReS

monstres 9051 (Copier)

Comme pour l'atelier sur les sorcières, je me suis lancé le défi de consacrer l'heure entière à des activités avec des livres et autour des livres uniquement (pas d'activité manuelle comme c'est habituellement le cas au Coin de Lecture, où a lieu mon intervention). Cette fois, comme les albums sont plus courts, je ne lirai pas une histoire, mais deux... seulement, il faut d'abord deviner lesquelles !

J'ai troqué ma citrouille contre une marionnette de monstre gentiment prêtée par Sylvie, ma partenaire des ateliers de "Raconte-moi encore"... Le monstre a très faim (d'histoires!). Pour le nourrir, il faut réussir à lui glisser la tête dans le petit panier qui contient les indices et les lui faire attraper avec les dents...

Comme la dernière fois, ces indices vont nous aider à éliminer, un à un, les livres "intrus" (que nous ne lirons pas), jusqu'à identifier les deux livres "héros" du jour :

J'avais emprunté ces deux albums à la bibliothèque et aimé leur graphisme autant que la langue simple de leur texte. De plus, les aventures de ces monstres (deux amis) montrent l'importance de communiquer, d'exprimer ses émotions (même négatives !) et la possibilité de résoudre les conflits par la coopération plutôt que par la compétition. Tout pour me plaire !

Dans "Non!, dit petit monstre", le plus faible apprend à poser des limites à la maladresse envahissante de l'autre. Dans "un grand monstre ne pleure pas", le plus fort apprend à donner libre cours à ses larmes sans honte, sans peur du ridicule. Ces thèmes me semblent importants... pour les petits comme pour les grands !

Mon seul problème est que le monstre éveille une telle sympathie chez mes jeunes auditeurs qu'ils ont plus envie de jouer avec lui que de m'aider à chercher les livres "intrus" ! Les enfants ont un an de moins que ceux de l'atelier des sorcières (3-4 ans plutôt que 5-6) et la différence est sensible. Du coup, j'écourte la "traque" et recentre sur les histoires... On ouvre les albums !